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Son Histoire
Situé dans l’Etat du Massachusetts, le manoir de Briarcliff fut construit en 1908 et fut le plus grand centre de la côte Est pour personne atteinte de la tuberculose. Environ 46 000 patients sont morts entre ses murs. L’Eglise Catholique finit par acheter l’institut en 1962 et le transforma en asile pour malades mentaux. Il fut dirigé par Timothy Howard et administré par Sister Jude. En 1965, le manoir fut revendu à l’Etat, puis condamné en 1971. Il est aujourd’hui en ruine.
Son agencement
Dans le hall d’entrée se trouve un escalier en spirale menant aux bureaux administratifs. La salle commune sert de lieu de récréation pour les patients. Elle contient un phonographe qui, à la demande de Sister Jude, joue en boucle la chanson « Dominique » de Sœur Sourire. Les chambres des hommes et des femmes sont situées dans deux ailes différentes du manoir. Au sous-sol se trouvent le laboratoire insonorisé du Dr Arden, la chaufferie et la morgue. Il y a également un tunnel menant à la forêt.
Les pièces connues :
Le staff
De nombreux infirmiers et gardes surveillent les patients. Sœur Mary Eunice porte assistance à Sœur Jude et au Dr Arden. D’autres professionnels sont parfois appelé pour leurs services, tels le psychiatre Oliver Thredson et l’exorciste Père Malachi.
Membres principaux :
Membres secondaires :
Les patients
Les patients qui résident à l’asile sont très variés. Parmi les plus notoires se trouvent Pepper, tueuse de bébé ; Grace qui aurait tué ses parents ; Shelley la nymphomaniaque ; Kit Walker, suspecté d’être Bloody Face et Lana Winters, coupable de sa curiosité professionnelle.
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Présentation de plusieurs pièces en détails :
la salle d'hydrothérapie
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la Chute de la Mort
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la salle commune
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Adresse de tournage :
Ancien Tribunal de Santa Ana,
211 West Santa Ana Boulevard, Santa Ana, CA
Article de Mark Worthington, responsable des décors AHS,
sur la création de Briarcliff
pour EW.com, le 12 décembre 2012
Tout fait parti d’un plateau décoré. Nous avons très peu tourné sur le site extérieur. Le développement de l’apparence de Briarcliff a débuté en février dernier [2011] avec Ryan. On s’est réuni, après qu’ils aient développé l’arc basique de la saison. Il savait où il voulait que cela se passe, que c’était un hôpital pour tuberculeux construit en 1910. Ils avaient découvert les antibiotiques qui pourraient guérir la tuberculose, ce qui obligea les hôpitaux à fermer. L’Eglise Catholique, dans notre cas, l’a transformé en institution pour malades mentaux. C’est censé être un vieux bâtiment de la côte Est. Nous avons parcouru de nombreuses recherches sur les instituts mentaux et les hôpitaux pour tuberculeux. Les surfaces y sont généralement peintes en vert clair. Nous pensions que cela avait déjà été beaucoup vu. La tonalité de notre histoire est l’horreur, oppressante et effrayante.
Nous avons recherché des lieux de tournage extérieurs. Nous avons trouvé un bâtiment génial à Santa Ana, en Californie, l’ancien tribunal de Santa Ana. Son style est richardsonien et romanesque. C’est nommé d’après l’architecte Henry Hobson Richardson. Il a développé le style au 19ème siècle. Il s’agit d’arches circulaires et de grosse pierre. C’est oppressant, génial pour l’horreur. La brique est sombre et brillante. C’est comme cela qu’on a pu s’éloigner des couleurs claires typiques des hôpitaux. Mais il y a toujours une impression d’institution.
J’avais le premier script, donc nous savions de quels endroits nous avions besoin. J’ai parlé à Ryan, et je savais que nous avions besoin de la grande entrée, que les couloirs étaient important, et que les cellules étaient importantes. L’une des idées derrière la grande entrée est cette impression qu’elle semble être sans fin, cela fait très M.C. Escher. Ce vertige. Avec Escher vous ne savez jamais vraiment où vous êtes. Ce n’est pas censé être un endroit très confortable. Avec des plateaux qui chaleureux, confortables, les gens y passer du temps. A la fin de la journée, avec ça, les gens veulent juste partir et l’oublier. Nous avons mis beaucoup de fenêtres. Ryan nous a dit, avec ses mots, qu’il voulait « que la lumière se batte pour entrer dans le bâtiment. » Il y a des grilles, des barreaux extérieurs. Il y a des puits de lumière, sombres et lumineux. Vous ne voyez jamais l’extérieur. C’est très claustrophobe. Cela empêche les personnes à l’intérieur de penser à un moyen de s’échapper. Dans la plupart des séries, l’environnement et le plateau deviennent un autre personnage. La plupart des séries que lesquelles j’ai travaillées ont cette qualité. C’est de la brique émaillée et de la terre cuite pour la grande entrée et le couloir. Nous utilisons un revêtement pour la brique : des revêtements en plastique moulé qui sont placés en forme de pointe dans les murs, avec les bords nettoyés. Les contours de portes et les moulures sont en mousse à haute densité découpée dans toutes les formes variées dont nous avons besoin, enduits et peints pour ressembler à de la terre cuite. La grande entrée, les couloirs, le laboratoire d’Arden, la cuisine, les chambres des patients et la chute de la Mort nous ont pris, en tout, cinq semaines à construire et modifier. La grande entrée, le couloir et la salle commune sont tous en brique vernis de couleur vert foncé, avec les moulures de couleur « sang de bœuf ».
Pour ce long couloir, nous voulions de la longueur, comme s’il y avait beaucoup, beaucoup de patients. Vous ne vouliez pas qu’il soit banal. Le haut des portes sont archées. Cela ajoute un effet dramatique et un niveau de contraste. Le plafond de ce grand couloir est une voûte en berceau, un demi-cercle. Construiraient-ils vraiment un tel couloir ? Probablement pas. Mais c’est oppressant, tout est dans le ton.
Les cellules doivent être très claustrophobes et austères. L’une des règles clés de Ryan en termes de design est « Moins il y en a, mieux c’est. » Le fouillis n’apporte pas de signification, ni de qualité émotionnelle à une scène. Beaucoup de designers sont nerveux à l’idée d’avoir du vide. Nous, nous voulons que les gens se sentent très isolés dans une pièce sombre, austère et monastique, dénuée d’espoir et de futur. Il y a des détails : des arches, quelques articulations pour que la caméra ait quelque chose à cadrer. Les lits dans les cellules sont loués. Ils se trouvaient dans un entrepôt d’accessoires à louer pendant plusieurs décennies. Ce style remonte réellement aux années 20 et 30. La série se déroule en 1964. L’un de mes dadas avec les œuvres d’époque est qu’elles reflètent une esthétique actuelle en termes de design. Je prends toujours des choses plus vieilles pour leur donner un sens de véracité. Les hôpitaux pour tuberculeux avaient probablement des lits achetés dans les années 20. L’Eglise Catholique aurait gardé les choses déjà présentes à cause de la situation économique. Cela rentre dedans. Comment achètent-ils ces choses ? Nous faisons quelque chose de très stylisé avec la série. C’est assez extrême, mais nous essayons d’en ancrer plusieurs aspects dans une sorte de réalité, afin que vous ne vous retrouviez pas en dehors de l’histoire. Nous voulons toujours avoir un pied dans le monde réel.
Nous avons basé le laboratoire d'Arden sur une salle opératoire, une chirurgicale. Les opérations étaient menées pour un public d'étudiants en médecine. Pourquoi cela se trouverait-il dans un institut mental, nous ne le savons pas. Nous avons négligé ce détail. Il y a cette impression bizarre de voyeurisme qui l'entoure, tout ce qu'il y fait, la possibilité que des gens regardent, des témoins. Peut-être est-il un nazi, nous ne le savons pas encore. Il y a ce grand poids de population des morts. J'adore ce plateau. Il y a tellement d'attention et d'importance qui lui sont portées. Ces marches et le coin avec les chaises ressemblent à des grosses plaques de métal boulonnées. En réalité, elles sont faites à partir d'un matériau appelé MDS, des panneaux fibreux à densité moyenne, qui est peint et façonné pour ressembler à du métal gris oxydé. Il y a une rampe, qui est tout en métal et laiton. La table opératoire est une pièce que nous avons peut-être achetée ou louée. C'est une pièce vintage qui doit dater des années 20. Beaucoup d'équipements chirurgicaux datant des années 20 sont en métal moulé et peints en blanc, cela ressemble presque à de la mousse. Ils ont une certaine qualité anthropomorphiste, cette tension quand on les voit dans le coin de l'écran. Nous sommes effrayés par les objets des hôpitaux et les scalpels. Ryan adore ces choses-là. Nous avions le docteur la saison précédente dans la narration de 1925.
La boulangerie devait se trouver au sous-sol de l'institution, mais ne s'y serait pas trouvé normalement. Nous avons beaucoup d'espaces qui sont très haut, donc nous voulions créer un espace qui soit assez bas de plafond et intime. Il y a une scène entre Sister Jude et Monseigneur, et entre [les patients] Kit et Grace. Avec des tons plus chauds, elle se prête mieux à des scènes intimes. Jessica répétait dans la boulangerie un jour, et a dit à voix haute "C'est le seul plateau que j'aime.' Elle a blanchit quand elle m'a vu, que j'avais entendu. Mais ces autres plateaux sont fait pour être oppressant. C'était un peu un compliment équivoque. Cela sent le pain, parce que nous y faisions réellement du pain. Tout le monde l'adore. Elle a un ton plus chaud, une couleur crème tirant sur le beige clair. Cela la distingue tout de suite du reste de Briarcliff. Le reste des tons sont froids et vert.
Quant au tunnel souterrain de la chute de la mort, je dis toujours que la géographie est importante seulement quand c'est important. Encore une fois, surtout pour cette série, la logique de la géographie du bâtiment est critique. C'est la confusion qui importe, des couloirs qui n'en finissent plus. A vrai dire, la chute de la mort n'est pas nommée dans la série. C'est notre terme pour l'endroit où ils stockent les corps. L'idée c'est que dans l'ancien hôpital pour tuberculeux, c'était l'endroit où ils stockaient les corps. C'est un tunnel bizarre et nauséabond qui semble ne jamais se terminer, et se dessine lui-même. Nous avons du y placer des arches et d'autres détails de ce genre pour lui donner une impression de descente. Il y a des grilles où de la lumière est censée émaner depuis le dessus. J'ai une équipe incroyablement douée. Un certain nombre d'entre nous qui avons travaillé sur la série venons du monde du cinéma : notre peintre, directeur artistique. Il y a une distinction arbitraire entre la télévision et les films, mais elle s'efface. Autre chose avec la télévision, quand on conçoit un plateau, c'est très différent par rapport aux films, qui sont un peu comme des histoires courtes. Pour les films, les plateaux sont tous particuliers à une scène précise pour cinq ou six jours au maximum, et ensuite on en a plus besoin. Avec la télévision, il faut construire un espace avec de la flexibilité pour les idées futures. C'est difficile. Je pense que nous tenons à une certaine sensibilité cinématique maintenant. Les attentes d'aujourd'hui sont très grandes. Les gens s'attendent à ce que cela ressemble à un film.
La chambre de Sister Jude est différente. Ryan a fait référence à des mots tels que "très austère" et "monastique". Nous l'avons faite beaucoup plus claire que le reste du plateau. Elle appartient au monde de Briarcliff, mais laisse cette impression de légèreté d'une certaine façon. L'arc de son personnage est plus complexe que la nonne stridente et moraliste qui est présentée. On commence à voir l'autre face de Jude, ou Judy. Cette impression que cette face qu'elle présente au monde est très vertueuse, une nonne catholique stricte, et son espace reflète cela. Le contraste est intéressant pour son personnage. Il n'y a pas de rideaux. Il n'y a rien de doux. Rien n'est recouvert. Ce ne sont que des surfaces dures. Tout est dans l'absence. De quoi s'est-elle privée e, terme de luxe? Elle a une croix au-dessus de son lit, et il y a aussi une image du Christ sur le mur, et c'est tout, très austère. Les autres gens deviennent un peu nerveux, "qu'allons-nous faire! Il n'y a rien ici!" Mais ça marche.
Source : popstyle.ew.com
Traduction par Elixir88 pour American Horror Story-Hypnoweb
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